L'école Bizu à Jurassique Parc
Raphaël Cardoso
Ecole Bizu Éditeur

Voyage.

Hervé Moullé, l’institucoeur de l’école Bizu, a décidé de nous emmener à Jurassique Parc. Le jeudi 23 janvier 1998, il nous donne un papier pour obtenir l’autorisation de nos parents.
Mes parents hésitent: et si les dinosaures s’échappaient de leur enclos, ce serait une catastrophe ?!
Finalement, papa dit:
-Pourquoi pas, mais après, il faudra que tu me racontes ça!
-D’accord, papa.
J’ai un peu peur mais... je suis inscrit...
(Vas-y, vas-y, je veux lire la suite.)
Le lendemain, nous sommes prêts.
Michel nous emmène à l’aéroport pour partir.
(Ah, bien-sûr, on sait que c’est pour partir et pas pour rester!)
Le parc se trouve à l’autre bout du monde, sur l’île de Costa-Rica.
Maman ne sait pas que les dinosaures sont en liberté là-bas.
Je commence à m’inquiéter et les autres aussi.
(Heureusement que ce n’est pas moi qui pars là-bas!)
-Au fait, j’ai oublié de me présenter! Je m’appelle Raphaël et les autres s’appellent: Maïlys, Julien, Hervé, Saima, Jennifer, Anthony, Ludovic, Coline, Etienne, Solenne, Julie, Laura, Stéphanie, Régis, Sophie, Arnaud, Claire et Amélie. Et voilà, j’ai écrit les prénoms de tout le monde.
(Eh ben, c’est pas trop tôt!)
Soudain, Hervé crie:
-Nous arrivons!
Le paysage est si joli que nous disons tous en même temps:
-Ouaaaaaaaaaaaaaaaaah!
C’est si merveilleux qu’on ne peut pas pas s’empêcher de regarder par la fenêtre. Et voilà 19 têtes collées à la vitre! Boum!
Soudain, on entend un Tyrannosaure grogner. C’est un cri de carnivore.
-Grouaaaaaaaaongh!
A l’atterrissage, on voit une grande cascade devant nous.
En descendant de l’hélicoptère, des Stégosaures nous accueillent, ils poussent des cris de bienvenue:
-Hiiiiii! Ouaaaaaa!
-Prenez ces fusils, il y en aura un pour tout le monde.
-Pourquoi on a besoin de ça?
-Vous avez besoin de ça à cause des Vélociraptores,
des Compsolutosaures, des Tyrannosaures et des Dhinaufausores.
-Pourquoi? On ne vous à pas prévenu?
-De quoi?
-Les animaux sont en liberté!
(Oh oh, j’ai la trouille!)
Hervé ne le savait pas mais moi je le savais et je ne l’avais pas dit.
-Bon, allons-y les enfants, dit Hervé
Je suis éclaireur parce que je sais me servir d’un fusil. Hervé me dit:
-Va devant avec Régis.
-Non ce serait trop dangereux pour lui.
-Bon, alors vas-y seul mais fais attention. Fais attention!
(Il insiste ton maître.)
Soudain, on entend des Stégosaures, la terre tremble, tout s’agite, c’est magnifique!
Les grosses bêtes.
Des gens arrivent avec un véhicule transformé et un 4x4.
-Bonjour, nous allons voyager dans le parc avec vous.
Une femme prend un bébé Stégosaure pour faire une photo.
Mais il ne reste plus qu’une seule photo et l’appareil fait beaucoup de bruit pour rembobiner. Le petit Stégosaure est effrayé par le bruit, il appelle au secours. La mère se fâche et avec les piques qu’elle a au bout de la queue, elle veut blesser la femme. Ouf ! elle l’a loupée.
Son mari lui dit:
-Tu es folle!
Elle répond:
-Mais non, c’est l’appareil, la pellicule!
Bien sûr, ce sont des spécialistes mais ils sont un peu imprudents.
Le soir, à 18h15, nous voyons un petit Tyranausaure et nous l’emmenons à l’intérieur du véhicule. Ca devient inquiétant.
Soudain, la terre tremble. Bien sûr, ce sont les parents du petit, j’avais dit de le laisser dehors.
Je suis devant. Derrière moi, il y a Sophie qui a les pétoches.
On peut dire ça des autres aussi, hein!
J’imagine bien Jennifer cachée dans un placard et puis Etienne, “pfeeeeeee” caché avec les araignées, il n’est pas mieux! Je dis:
- Bon, allez, on le laisse là.
Alors, les dinosaures repartent.
Je commence à me dire:
-Ca ça ça ça va va va va ch ch chauffer!
J’entends les deux Tyrex revenir quand soudain:
-Ooooooooooiouoououououououo!, un grand cri se fait entendre.
Les deux Tyrex en colère font basculer le véhicule. Heureusement, je sauve tout le monde. Je réussis à sortir du véhicule puis je monte dans le 4x4 et j’accroche un harpon à la voiture et au véhicule. Le seul problème, c’est que je me blesse. Et je dis:
-Alors Etienne tu fais la pause café!
Il répond:
-Ha, et bien, il y en a un bon qui t’attend.
En étant dans le véhicule, Etienne me dit:
-Comment pouvons-nous te remercier?
Je lui réponds:
-J’ai peut-être une réponse à ta question!

Les filles.
-C’est un secret, pourrais-tu m’arranger un rendez-vous avec Maïlys, Sophie et Jennifer?
Et il me répond:
-Je verrai ce que je peux faire.
Et je me vois déjà avec toutes les filles à mes pieds.
(Ouais, rêve pas trop.)
Je commence à m’énerver avec cette personne qui me parle à tout bout de champ et je lui demande:
-Mais qui tu es?
(Tu as fait une faute d’orthographe, il faut dire: qui es-tu?)
-Et alors, j’ai fait une faute d’orthographe, c’est tout!
(Et bien, corrige!)
-D’abord dis moi qui es tu?
(Je suis un lecteur de ton roman.)
-Ah bon, je suis soulagé!
Etienne arrive:
-Avec qui parles-tu?
-Oh j’en sais trop rien, avec un lecteur, un truc comme ça.
Il me dit:
-Ca y est, tu as ton rendez-vous avec Maïlys, Sophie et Jennifer.
(Tu vas sortir avec elle?)
Etienne a entendu, il me dit:
-C’est toi qui as parlé?
Je lui réponds:
-Non, ça doit être le lecteur ou un truc comme ça!
Il ajoute:
-Bon c’est pas tout, je dois rentrer dans ma tente.
Je lui dit:
-Bonne nuit!
Il me répond:
-Bonne nuit Raph!
(Même pas capable de dire “un lecteur”, je suis pas un truc!)
Comme Anthony est un bon copain, on a dormi dans la même tente.
Soudain un Tyrannosaure Rux Rex casse la tente des filles. Moi et Anthony, on prend nos fusils à pompe et on effraie le Tyrex.
Sophie saute dans mes bras avec Maïlys et Jennifer .
Anthony, lui, a eu Stéphanie, Laura et Solenne.
Je tombe par terre et j’ai plein de rouge à lèvre sur moi et même sur la bouche, surtout de la part de Sophie. Par Jennifer, sur le ventre et par Maïlys sur les pieds. Anthony est attaché de la tête au pied.
Stéphanie est en train d’attacher Anthony à un arbre. Laura dit:
-Oh, mon prince charmant!
Et Solenne est en train de dire:
-On va voir si en étant attachés, vous faites plus les malins contre les Vélociraptores!
Et je dis:
(Pourquoi pas vendredi?)
-Les filles ont de ces idées de temps en temps.
Anthony me répond:
-Ah ouais mais on n’a plus le temps de rigoler.
(Heureusement que ce n’est pas moi!)
Et j’ajoute:
-Tu as raison, on n’a pas le temps.
Partout dans les buissons on entend:
-“Ouaaaaaaaaaaaouuaaaaaaaa.
Un petit Comspolutosaure s’approche, il veut nous dévorer, alors je dis à Anthony:
-Il faut crier pour qu’il parte!
Anthony essaie mais ça ne marche pas et il dit:
-On est dans un sacré pétrin, nos cris attirent les autres.
J’ajoute:
-Bon, attend, je demande au lecteur de nous aider.
-Lecteur, aide-nous s’il te plaît!
Le lecteur répond:
(Je vous détache!)
Alors, le lecteur plonge sa main dans ce livre qu’il est en train de lire. Je vois une grosse main apparaître devant moi. Elle arrache les cordes et disparaît. Le lecteur a ressorti sa main du livre.
Alors un Comspolutosaure saute sur moi.
Je me déplace, il s’assomme en se cognant contre un arbre.
Il n’en reste plus que deux.
Anthony tombe par terre et un Comspolutosore saute sur lui.
-Aide moi Raphaël!
-J’arrive!
Mais un Comspolutosaure saute sur mon dos. On a tous les deux un Comspolutosore sur le dos. Alors le lecteur prend les deux Comspolutosores, il les jette dans des arbres puis les assomme.
-Merci lectueur, tu nous as sauvé la vie!
(Même pas capable de dire lecteur enfin ce n’est rien!)
-Allons parler aux filles!
-Oui allons voir les filles!
(Oui allez voir les filles!)
Pour leur faire peur, on crie.
-Ouououououououououououououoiouououououououououo!
Les filles sont sorties de leur tente. Avec nos draps on a fait des fantômes et elles tombent par terre. Anthony fait le bruit du Comspolutosaure alors je saute sur Sophie mais mon déguisement tombe et Sophie rigole.
-Hahahahahaha!
Et je dis:
-Ha qu’est-ce qu’on s’amuse!
Ils répondent tous:
-Ha ouais tu as raison!
Soudain le Comspolutosaure que j’avais assommé, se réveille.
-Vite, filons par là!
Un autre Comspolutosaure vient de ce côté et je dis:
-Tout ça, c’est de votre faute et maintenant on est coincés!
-Oui ben hein euh... Et quand tu m’as tapé l’autre jour...
Je réponds:
-ouais, c’est du passé!
(Tu cherches toujours à avoir raison!)
-A ben il a du culot le lecteur!
(Et ben dis donc, il a du culot celui-là, je lui sauve la vie et regarde comment il me remercie, non mais dis donc! Et puis, il commence à m’énerver, je sens que je vais compter plutôt sur Etienne pour cette mission!)
-Ah, parce qu’il y a une mission?
La mission.
(Je compte sur toi pour me ramener un tube de produit chimique qui s’appelle G7-98 de l’armée américaine. Mais le seul problème, c’est qu’il faut vous dépêcher car elle vous poursuit. Elle est à environ un kilomètre.)
Le lendemain, les questions se bouscule dans ma tête. Est ce que c’est vrai?
Etienne arrive et Laura et Sophie et les autres.
Etienne me dit:
-Ca ne va pas ce matin, Raphaël?
Je réponds:
-Non NON NON NON NNNNNON!
-Pourquoi? demande Laura.
(N’en parle surtout pas!) me dit le lecteur.
Je lui demande:
-Pourquoi donc?
(Parce que c’est top secret!)
-Je vais en parler quand même à mes copains et même si tu n’es pas d’accord!
(Gnognognoignggnoigniooo!)
Etienne me dit:
-Qu'est ce qu’il y a?
Je lui raconte tout de z à a!
Puis Etienne me dit:
-Je suis prêt à t’aider!
Je réponds:
-Oui et avec Anthony et les autres!
-Ouais!
En deux minutes, ils sont tous au courant.
Le lecteur arrive:
(Tu les as mis au courant?)
-Au ça te dérange tant que ça qu’ils soient tous au courant?
On se met à parler tous les deux en même temps!
Ca fait un drôle de boucan à écouter, vous allez voir:
-Savatuvtuvoitetpitu!
Etienne intervient:
-Ca barde là-bas! Et puis Anthony nous appelle et il dit:
-J’ai vu le laboratoire, on va pouvoir aller le chercher ce truc bidule!
On répond en même temps:
-Le G7-98!
Et je demande:
-Tu es sûr d’avoir vu un laboratoire?
Il répond:
-OUI OUI OUI oui!
Alors je cours au laboratoire et je prends le G7-98. Dehors j’entends des hélicoptères puis Hervé qui dit:
-Il faut se dépêcher, vite, mettez ça dans ce sac et cachez-vous dans l’obscurité!
On attend des petits sifflements à cause du matériel qui s’est cassé quand les dinosaures sont rentrés dans ce laboratoire.
Puis les hélicoptères sont partis.
Et je dis:
-Bon, allez, on rentre, et la prochaine fois, choisis le Japon comme destination!
Il répond:
-Ouais, il n’y aura plus de danger.
Mais, tout à coup, on voit quatre Vélopsirators alors je cours vers une barre de fer. Etienne monte sur une vieille voiture avec les autres et je dis aux Vélospirators:
-Venez, venez!
Ils sautent à grande vitesse sur moi mais j’ai sauté avant eux et ils s’assomment.
Je redis à Etienne:
-Nous rentrons à la maison!
Je donne le produit au lecteur en disant:
-Tu m’énerrrrrves, toi!
(Petit cachottier.)
Et tout le monde se met à rigoler.
FIN

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