Hommage à Freinet

Le temps s’en va, le temps s’envole...
Cet an fut lourd, brinquebalant :
Son char n’était qu’une carriole
Qui vient mourir au bout de l’an.

Il n’a guère éclairé la route,
Il ne fut ni gai, ni brillant,
Et nous lui en voulons sans doute
De nous avoir vieilli d’un an.

Le temps s’en va, le temps s’envole...
Cet an fut lourd, brinquebalant :
Mais au feu le regret frivole.
Vienne et vive le Nouvel An.

Pour nous, réunis entre frères,
C’est un nouvel espoir qui naît :
Qu’un groupe fervent et prospère
Se rassemble au nom de Freinet.

Jean Vial

Avec mes voeux personnels,
affectueux et fervents.
29 décembre 1969