Les machines qui soulagent les mains

A la maison

On pense évidemment aux machines électriques qui permettent de faire plus vite ce que l'on faisait auparavant à la main : laver le linge ou la vaisselle, nettoyer le sol, coudre à la machine et même tricoter. En bricolage, percer un trou, serrer ou dévisser, tondre une haie.

Dans les usines

Le machinisme s'y était répandu bien avant, dans tous les domaines. Au XIXe siècle, on a commencé à fabriquer mécaniquement du fil et des tissus dans des usines appelées filatures et tissages. Pour débiter en planches les troncs d'arbres, on a inventé des scies à ruban et des scies circulaires. Pour aplatir le métal, on a créé d'abord des marteaux-pilons, puis des machines à emboutir, par exemple pour donner aux tôles la forme d'une carrosserie de voiture.

A la campagne

Comme tout le monde ne voit pas ce qui se passe dans les usines, c'est dans le monde agricole que l'on a vu le plus clairement l'évolution. Alors qu'on a moissonné longtemps à la faucille et à la faux, sont apparues, il y a une centaine d'années, les moissonneuses encore tirées par un cheval. Après le battage des épis de blé en les frappant avec des fléaux de bois, on est passé à la batteuse qui venait dans chaque ferme pour séparer le grain de la récolte en rejetant les ballots de paille. Après la 2e guerre mondiale, se sont répandus les tracteurs qui peuvent labourer et semer, puis les moissonneuses-batteuses qui coupent les tiges de céréales, gardent directement le grain et laissent derrière elles les gros rouleaux de paille.

De même pour l'élevage où l'on ne trait plus les vaches à la main, mais avec une trayeuse électrique.