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- jeudi 22 février 2001
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- est né le 18 mai 1913 à Narbonne dans l'Aude. Il
se passionne pour la littérature et écris sa
première chanson-poème à 10 ans. Il
écrit en 1937 "je chante", en 1941 "la mer" dans l'avion,
en 1943 "Douce France" à Paris, "Y'a de la joie",
"Verlaine", "Fleur bleue", "la poule zazou"...
- Au total, il a écrit 1000 chansons. La mer est un
succès mondial, elle sera chantée en 4000 versions.
Il a rejoint le paradis des poètes depuis son
décès à l'hôpital Henri Mondor de Paris
le 19 février 2001 à 1h du matin. Sa douce France
l'aimera et l'écoutera encore longtemps. (Mathieu)
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- Je chante
- (1937)
- Je chante!
- Je chante soir et matin
- Je chante sur mon chemin
- Je chante
- Je vais de ferme en château
- Je chante pour du pain
- Je chante pour de l'eau
- Je couche
- Sur l'herbe tendre des bois
- Les mouches
- Ne me piquent pas
- Je suis heureux, j'ai tout et j'ai rien.
- Je chante sur mon chemin
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- Les nymphes
- Divinités de la nuit
- Les nymphes
- Couchent dans mon lit
- La lune se faufile à pas de loup
- Dans le bois pour danser pour danser avec nous
- Je sonne
- Chez la comtesse à midi
- Personne.
- Elle est partie
- Elle n'a laissé qu'un peu de riz pour moi
- Me dit un laquais chinois
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- Je chante
- Mais la faim qui m'affaiblit
- Tourmente
- Mon appétit
- Je tombe soudain au creux d'un sentier
- Je défaille en chantant et je meurs à
moitié
- " Gendarmes
- Qui passez sur le chemin
- Gendarmes
- Je tends la main
- Pitié, j'ai faim, je voudrais manger.
- Je suis léger... léger... "
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- Au poste,
- D'autres moustaches m'ont dit,
- Au poste :
- " Ah, mon ami,
- C'est vous le chanteur, le vagabond ?
- On va vous enfermer...
- oui votre compte est bon! "
- " Ficelle,
- Tu m'as sauvé de la vie
- Ficelle
- Sois donc bénie
- Car grâce à toi, j'ai rendu l'esprit
- Je me suis pendu cette nuit...
- et depuis...
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- Je chante
- Je chante soir et matin
- Je chante sur les chemins
- Je hante les fermes et les châteaux
- Un fantôme qui chante, on trouve ça rigolo
- Je couche
- Parmi les fleurs des talus
- Les mouches
- Ne me piquent plus
- Je suis heureux. Ca va.
- J'n'ai plus faim
- Heureux et libre enfin!
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- La mer
- (1941)
- La mer
- Qu'on voit danser
- Le long des golfes clairs
- A des reflets d'argent
- La mer
- Des reflets changeants
- Sous la pluie
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- La mer
- Au ciel d'été
- Confond ses blancs moutons
- Avec les anges si purs
- La mer
- Bergère d'azur
- Infinie
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- Voyez
- Près des étangs
- Ces grands roseaux mouillés
- Voyez
- Ces oiseaux blancs
- Et ces maisons rouillées
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- La mer
- Les a bercés
- Le long des golfes clairs
- Et d'une chanson d'amour
- La mer
- A bercé mon coeur
- Pour la vie
- Douce France
- (1943)
- Il revient à ma mémoire
- Des souvenirs familiers
- Je revois ma blouse noire
- Lorsque j'étais écolier
- Sur le chemin de l'école
- Je chantais à pleine voix
- Des romances sans paroles
- Vieilles chansons d'autrefois
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- Douce France,
- Cher pays de mon enfance
- Bercée de tendre insouciance
- Je t'ai gardée dans mon coeur
- Mon village,
- Au clocher, aux maisons sages
- Où les enfants de mon âge
- Ont partagé mon bonheur
- Oui je t'aime,
- Et je te donne ce poème
- Oui je t'aime,
- Dans la joie ou la douleur
- Douce France,
- Cher pays de mon enfance
- Bercée de tendre insouciance
- Je t'ai gardée dans mon coeur
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- J'ai connu des paysages
- Et des soleils merveilleux
- Au cours de lointains voyages
- Tout là-bas sous d'autres cieux
- Mais combien je leur préfère
- Mon ciel bleu mon horizon
- Ma grande route et ma rivière
- Ma prairie et ma maison.
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- Charles Trénet
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