-
-
mardi 8 avril 2008 - palindrome 8/4/8
-
- Vive le théâtre!
-
- L'école Bizu de Beaumont-Pied-de-Boeuf présente
le texte de son spectacle pour le Printemps
théâtral à Château-Gontier le jeudi
10 avril 2008.
-
- introduction
- Bonjour mesdames, bonjour messieurs et bonjour les enfants.
Les enfants de l'école Bizu de Beaumont-Pied-de-Boeuf vont
vous présenter des sketchs et une chanson. Certains sketchs
sont écrits par les enfants, d'autres sont écrits
par des auteurs. Nous vous souhaitons un bon printemps
théâtral.
-
- 1
- Téo et Juliette
- le présentateur: Ce sketch, écrit par Clara, se
passe dans l'espace. Tout commença un lundi soir. Un jeune
garçon et sa soeur eurent une idée folle, pour des
enfants. Ils voulaient découvrir le système solaire.
Des dizaines d'années plus tard, leur rêve se
réalisa. Comme par hasard, la fusée les attendait un
lundi. Voici l'histoire...
- Téo: -Voilà notre fusée, Juliette!
- Juliette: -Enfin! Le trajet va être long!
- Le frère: -Ça fait quand même 3 millions
de kilomètres!
- Juliette: -Téo, j'ai peur!
- Téo: -Ne t'en fais pas, Juju, je suis là!
- Juliette: -Attention, on fonce droit dans Saturne!
- Saturne: -Stop les cocos, vous n'allez pas me foncer dedans
quand même!
- Juliette: -Ah! Ah! Ah! Ah! Une planète qui parle! Je
croyais que les planètes parlaient seulement dans les
contes de fée.
- la Terre: - Arrête, tu leur as fait peur,
bébête!
- Téo: -Vous parlez?
- Saturne: -Bin, oui, on parle.
- Juliette: -Téo, je veux par... par... tir... partir.
- la Terre: -Mes cocos, restez, je vais me marier avec Jupiter.
- Saturne: -Mais, c'est moi qui ai la bague, quand même!
Tu dois te marier avec moi.
- Juliette: -Téo, ils se bagarrent!
- Téo rêve: -Hein?
- Juliette: -Mais non, pas "Hein?" bébête!
- Téo: -Arrête, je dors.
- Juliette: -Mais, on sait même pas quelle heure il est!
- Téo: -Bin, chez moi, il est l'heure de dormir. Bonne
nuit!
- (Clara, 9 ans, 14/9/7)
-
- 2
- Les croissants
- le présentateur: Ce sketch de Monsieur Fernand Raynaud
se passe dans un café. Il y a un problème avec deux
croissants. Voici l'histoire...
- Fernand: Garçon, s'il vous plaît!
- Le garçon: Oui monsieur.
- Fernand: Je voudrais un café-crème avec deux
croissants.
- Le garçon: Je m'excuse, monsieur, on n'a plus de
croissants.
- Fernand: Ah! Ben, ça ne fait rien. Vous allez me donner
tout simplement un café alors, un petit café, avec
deux croissants.
- Le garçon: MaisÉ Je me suis mal exprimé. Je
viens de vous dire que nous n'avons plus de croissants. On s'est
laissé surprendre, ce matin, et on n'a plus du tout de
croissants.
- Fernand: Ah! Ça change tout, alors là! Ça
change tout! Tenez, je vais prendre autre chose alors. Donnez-moi
un petit verre de lait. Vous avez du lait? Eh bien, donnez-moi un
verre de lait, alors, avec deux croissants.
- Le garçon: Je viens de vous dire que nous n'avions plus
de croissants! Des brioches, oui, mais des croissants, non. C'est
terminé les croissants!
- Fernand: Faut pas vous énerver pour ça! Mais
ça fait rien! Écoutez, je vous félicite de
voir votre conscience professionnelleÉ Je prendrai autre chose,
n'importe quoi. Je ne suis pas le client embêtant, moi: je
prendrai ce que vous voulez, je peux pas mieux vous dire! Je sais
pas moi, du thé, du chocolat au laitÉ Vous avez du
thé? Donnez-moi une petite tasse de thé, alors, avec
deux croissants.
- Un client: Mais dites donc, vous en avez pour longtemps
à embêter ce garçon, vous, là?
- Fernand: Hein?
- Le client: Ça fait dix minutes que je vous observe
depuis le début. Qu'est-ce qui vous prend d'embêter
un garçon pendant son travail?
- Fernand: Je vous connais pas, vous! Je suis client, hein! J'ai
bien le droit de commander ce que je veux, moi! Je m'occupe pas de
ce que vous commandez, vous! Un client, il a le droitÉ
- Le client: Ah! Vous êtes client! Moi aussi, je suis
client. Taisez-vous, monsieur. Vous devriez avoir honte
d'embêter un garçon pendant son travail. Taisez-vous.
(se tournant vers le garçon) Laissez-moi vous dire que vous
avez de la patience. Parce que moi, garçon, si j'avais
été à votre place, il y a longtemps que
j'aurais pris les deux croissants et que je les lui aurais mis sur
la tête.
- Fernand Raynaud
-
- 3
- Les enfants perdus
- le présentateur: Ce sketch d'Alicia se passe dans une
famille. Deux enfants vont avoir un problème. Voici
l'histoire...
- Émilie: Oh! papa maman, on va voir les champignons.
- La mère: Oui et faites très attention.
- Évane: Oui oui maman.
- le père: Et moi, je vais tondre la pelouse dans le
jardin.
- la mère: Je vais avec votre père, soyez
prudents.
- Émilie: C'est d'accord maman.
- le père tond: Brrrrrr!
- il voit sa femme: Qu'est ce que tu fais là?
Émilie et Évane sont où?
- la mère: Ils sont encore dans la forêt. Je leur
ai dit de faire attention.
- Émilie: Regarde Évane, il y a d'autres
champignons.
- Évane: Où est la maison?
- Émilie: Évane, j'ai peur.
- Évane: Oui, moi aussi Émilie.
- la mère: Les enfants, où êtes-vous?
Où sont les enfants, chéri.
- le père: Mais je, je, je ne sais pas moi.
- Émilie: Évane, nous sommes perdus?
- Évane: Oui je crois que nous sommes perdus, comme tu
dis.
- Émilie et Évane: Maman, papa où
êtes-vous?
- la mère et le père: Les enfants, venez ici.
- Émilie pleure: Évane j'ai peur. Vite, rentrons
à la maison.
- Évane: Oui, d'accord Émilie mais je ne sais pas
où est la maison.
- Émilie: Moi non plus Évane mais je veux quand
même aller à la maison.
- Évane: J'ai une idée Émilie. Nous allons
nous séparer, tu vas aller à gauche et moi à
droite.
- Ils cherchent et ils appellent.
- Émilie: Maman, maman, je suis derrière toi.
Où est papa?
- la mère: Il est là-bas, à droite, il
cherche. Mais où est ton frère?
- Émilie: Lui aussi il est parti à droite.
- le père: Je vais les attendre ici.
- la mère: Évane nous sommes là, viens.
- Émilie: Évane, je suis trop contente de te voir.
- Évane: Moi aussi, mais maman et papa m'ont plus
manqué encore!
- le père: Ah! vous voilà.
- la mère: Je les ai trouvés, ils sont là.
- le père: Aaah! Vous n'avez pas écouté
votre mère.
- Évane: Non, c'est d'abord Émilie qui s'est
éloignée en première.
- Émilie: C'est vrai, c'est vrai, papa il ne ment pas
mais il aurait pu me le rappeler.
- Évane: Quand tu auras fini, nous ferons une bataille de
polochons.
- (Alicia, 9 ans, 12/11/7)
-
- 4
- Jean l'idiot
- le présentateur: Ce sketch a été
trouvé par Tom. Ça parle de Jean qui s'ennuie et qui
va rendre service à sa maman. Voici l'histoire...
- Jean: -J'sais pas quoi faire, j'sais pas quoi faire!
- la mère: -Va donc me chercher une aiguille chez Margot!
- Jean: -Bonjour Margot!
- Margot: -Bonjour Jean! Que veux-tu de bon?
- Jean: -Une aiguille pour ma mère.
- Margot: -Voilà Jean, fais-en bon usage.
- la mère: -Te voilà de retour, Jean.
- Jean: -Me voilà!
- la mère: -Et l'aiguille, qu'en as-tu fait?
- Jean: -Je l'ai plantée dans une botte de foin.
- la mère: -Holala! Quel idiot tu fais là, c'est
dans la manche de ta veste qu'il fallait la piquer.
- Jean: -Tu as raison, ma mère, la prochaine fois, je
ferai mieux.
- ...
- Jean: -J'sais pas quoi faire, j'sais pas quoi faire!
- la mère: -Va donc chez Margot et ramène moi un
couteau.
- Jean: -Bonjour Margot!
- Margot: -Bonjour Jean! Que veux-tu de bon?
- Jean: -Un couteau pour ma mère.
- Margot: -Voilà Jean, fais-en bon usage.
- la mère: -Te voilà revenu, Jean!
- Jean: -Aïe! Aïe! Aïe!
- la mère: -Qu'as-tu fait du couteau, Jean?
- Jean: -Je l'ai piqué dans ma manche. Maintenant, je
saigne.
- la mère: -Holala! Quel idiot tu fais là! C'est
dans ta poche qu'il fallait le glisser!
- Jean: -Tu as raison, ma mère, la prochaine fois, je
ferai mieux.
- ...
- Jean: -J'sais pas quoi faire! J'sais pas quoi faire!
- la mère: -Va donc chez Margot et ramène moi des
oeufs.
- Jean: -Bonjour Margot!
- Margot: -Bonjour Jean! Que veux-tu de bon?
- Jean: -Des oeufs pour ma mère.
- Margot: -Voilà Jean, fais en bon usage.
- la mère: -Te voilà revenu Jean!
- Jean: -Me voilà!
- la mère: -Qu'as-tu fait des oeufs?
- Jean: -Je les ai mis dans ma poche.
- la mère: -Holala! Quel idiot tu fais là! Il
fallait les mettre dans un panier.
- Jean: -Tu as raison ma mère, la prochaine fois, je
ferai mieux.
- ...
- Jean: -J'sais pas quoi faire! J'sais pas quoi faire!
- (tapé par Tom, 8 ans, 20/11/7)
-
- 5
- Le tricheur
- le présentateur: Ce sketch, écrit par Adrien,
montre deux enfants qui jouent. Il y a un tricheur. Voici
l'histoire...
- Tom: -Si on faisait un jeu de société.
- Maxime: -Ouais, je veux bien.
- Tom: -Un Monopoly?
- Maxime: -Cool!
- Tom: -On prend 100 mille balles chacun.
- Maxime: -1, 2, 3, 4, 5 ... 100 000 balles.
- Tom: -Non, t'as pris 200 000 balles!
- Maxime: -Non, j'ai pris 100 000!
- Tom: -Non!
- Maxime: -Si!
- Tom: -Non!
- Maxime: -Si!
- Tom: -D'accord, on dit que t'as pris 100 000 balles.
- Maxime: -Je lance les dés... 12! 1, 2, 3, 4, 5, 6, 7,
8, 9, 10, 11, 12.
- Tom: -Mon papa prépare un gâteau.
- Tom: -À moi... 12! 1, 2, 3, 4, 5, 6, 7, 8, 9, 10, 11,
12.
- Maxime: -Ouais une bataille! Je mise 50 000 balles et toi?
- Tom: -60 000 balles.
- Tom: -Prends la carte chance.
- Maxime: (Dans sa tête) -Flûte! le chiffre 1.
- le père de Tom: -Tom, tu veux quoi comme gâteau?
- Maxime: -C'est le moment ou jamais, je pioche. Ouais 12! Je
remets ma carte. Ni vu ni connu.
- Tom: -Au chocolat, avec de la chantilly, s'il te plaît!
- le père de Tom: -D'accord mon bichounet!
- Tom: -Je pioche. Le chiffre 1! Mais, c'est ta carte! Tu avais
le 1!
- Maxime: -Non
- Tom: -Si
- Maxime: -Non
- Tom: -Si
- Tom: -Bon, on va dire que tu avais 12!
- Maxime: -Allez, envoie le fric!
- Tom: -Je lance les dés... 1. Maison du Rocher!
J'achète combien...
- le père de Tom: -Tu veux quoi avec le gâteau?
- Maxime: -Il regarde pas. Allez, je change le prix. Euh... 40
000 balles.
- Tom: -N'importe quoi, comme tu veux!
- Tom: -Alors le prix? 40 000, j'achète!
- Maxime: -T'as perdu!
- Tom: -Non, il y a un point bonus. Si on perd une bataille et
si on a l'argent, on peut prendre l'argent de l'autre. Donc c'est
qui a gagné?
- Maxime: -C'est toi (en grognant).
- Maxime, devant les spectateurs: -Je l'aurai, un jour, je
l'aurai.
- (Adrien, 10 ans, 25/10/7)
-
- 6
- La paire de chaussures
- le présentateur: -Il était une fois une paire de
chaussures, Tina et Nicolas qui vivaient ensemble. Elles
habitaient dans une belle boîte. Mais, un jour, une dame les
acheta et les mit à ses pieds. Tina et Nicolas
marchèrent sans se voir de la journée. Le soir, ils
se retrouvèrent dans un placard obscur. Voici l'histoire...
- Nicolas: -Je comprends tout. Chaque fois que tu étais
en avant, moi, j'étais en arrière; et lorsque tu
étais en arrière, moi j'étais en avant. C'est
pour cela que nous ne pouvions pas nous voir.
- Tina: -Et cette vie va recommencer chaque jour?
- Nicolas: -Je le crains.
- Tina: -Mais c'est affreux! Rester toute la journée sans
te voir, mon petit Nicolas! Je ne pourrai jamais m'habituer!
- Nicolas: -Écoute, j'ai une idée. Je suis
toujours à droite et toi à gauche. Eh bien, à
chaque fois que j'avancerai, je ferai un petit écart de ton
côté. Comme ça, nous nous dirons bonjour.
D'accord?
- Tina: -D'accord.
- la dame: -Docteur, je ne sais pas ce que j'ai. Je me fais des
croche-pieds à moi-même!
- le médecin: -Des croche-pieds à vous-même?
- la dame: -Oui docteur! À chaque pas que je fais, mon
pied droit accroche mon talon gauche et cela me fait tomber!
- le médecin: -C'est très grave. Si cela continue,
il faudra vous couper le pied droit. Voici mon ordonnance. Vous en
avez pour dix mille francs de médicaments. Donnez-moi deux
mille francs pour la consultation et revenez me voir demain!
- la dame: -Au revoir docteur!
- Tina: -Tu as entendu ce qu'a dit le docteur?
- Nicolas: -Oui, j'ai entendu.
- Tina: -C'est affreux! Si on coupe le pied droit de la dame,
elle te jettera et nous serons séparés pour
toujours. Il faut faire quelque chose!
- Nicolas: -Oui, mais quoi?
- Tina: -Écoute, j'ai une idée. Puisque je suis
à gauche, c'est moi demain qui ferai un petit écart
à droite, à chaque fois que j'avancerai! D'accord?
- Nicolas: -D'accord!
- la dame: -Docteur, ça va de moins en moins bien.
Maintenant, c'est mon pied gauche qui accroche mon talon droit!
- le médecin: -C'est de plus en plus grave. Si ça
continue, il faudra vous couper les deux pieds. Voici une
ordonnance, vous en avez pour vingt mille francs de
médicaments. Donnez-moi trois mille francs pour la
consultation et revenez me voir demain!
- Nicolas: Tu as entendu?
- Tina: J'ai entendu.
- Nicolas: Si on coupe les deux pieds à la dame,
qu'allons-nous devenir?
- Tina: Je n'ose pas y penser!
- Nicolas: Je veux rester avec toi Tina!
- Tina: Moi aussi, je voudrais jamais te quitter.
- la dame: Je vous entends, vous deux. C'est donc ça. Ce
n'est pas moi qui suis malade. Ce sont mes chaussures qui
s'aiment. Comme c'est mignon! Je ne vais plus vous mettre et je
vais bien vous cirer. Vous serez brillantes et vous ne serez plus
jamais séparés.
- Nicolas et Tina ensemble: Merci beaucoup malade!
- (adapté d'après Pierre Gripari)
-
-
- 7
- une chanson
- vois sur ton chemin
-
- Vois sur ton chemin
- Gamins oubliés égarés
- Donne leur la main
- Pour les mener
- Vers d'autres lendemains...
-
- Sens au coeur de la nuit...
- L'onde d'espoir
- Ardeur de la vie...
- Sentier de gloire
-
- Bonheurs enfantins
- Trop vite oubliés effacés
- Une lumière dorée brille sans fin
- Tout au bout du chemin...
-
- Sens au coeur de la nuit...
- L'onde d'espoir
- Ardeur de la vie
- Sentier de gloire...
-
- Paroles et Musique: Bruno Coulais, Christophe Barratier 2004
- Extrait du film "les choristes"
-
Ce spectacle a aussi été présenté
à l'occasion de la fête de Noël 2007 et sera
présenté lors de la fête de fin d'année
en juin 2008.
-
- Si vous êtes à Château-Gontier jeudi 10
avril au matin, venez nous voir.
- À partir de 9h45 environ, nous serons au
théâtre "le Rex" avec d'autres classes pour montrer
notre travail théâtral et voir le travail des autres.
- Après un pique-nique, nous assisterons à un
spectacle au théâtre des Ursulines. La compagnie Art
Zygote fera une représentation de son spectacle "Alice"
puis nous discuterons avec les comédiens.
-
école Bizu 53290 Beaumont-Pied-de-Boeuf France (+33) 02 43
70 86 70 www.ecolebizu.org info@ecolebizu.org Bizu est un
personnage de BD créé par Jean-Claude
Fournier.