- Chasseurs de jeune
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- Frédéric Mac Game, beau lycéen de 16 ans,
les cheveux bouclés, mi-longs, stoppa son scooter pour
regarder le plan de la région. Il devait remettre un
paquet, en mains propres, à M. Hunter, habitant d'une
petite ville appelée Retreatcity, en échange de dix
dollars.
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- Hunter habitait au 12 rue du repos mérité. Pour
s'y rendre, Fred devait donc traverser la petite ville. Elle
était peu attirante car il n'y avait que des magasins de
vieux, du style mercerie. Frédéric enfila son
casque, tourna la clef et démarra dans un bruit assez
spécial en raison de son deux-roues. Une fois qu'il fut
parti, plusieurs visages pointèrent leur nez et se
regardèrent d'un oeil mauvais.
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- Quelques minutes plus tard, après avoir trouvé
l'adresse du client, Fred, sifflotant, se dirigea vers une grande
maison entourée d'un magnifique jardin très fleuri
qui donnait sur un petit bois de frênes. Il sonna. Dans la
maison, un vieil homme à la moustache et aux cheveux gris
se leva péniblement de son sofa et alla enfin vers la
porte. Il l'entrouvrit et aperçut Fred.
- "Un jeune vaurien!" s'exclama le vieux.
- Dans un geste rapide et entraîné, il appuya sur
un bouton rouge, à gauche de la porte. En un instant, des
dizaines de vieillards, hommes et femmes, sortirent des maisons
avoisinantes et se dirigèrent vers celle de M. Hunter, en
l'encerclant. Ce dernier avait disparu du pas de la porte pour
réapparaître quelques mètres plus loin, muni
d'une fourche.
- "Ils sont fous ces vieux!" s'exclama Fred.
- Les assaillants hurlaient que l'intrus serait attrapé
mort ou vif et brandissaient des armes. Mac Game
préféra donc s'élançer en direction du
sous-bois. Tous les anciens en firent autant avec une
rapidité assez étonnante pour leur âge.
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- Après avoir escaladé la clôture, Fred se
fraya un chemin entre les broussailles, bondit par-dessus les
fougères, contourna un talus et atterrit dans un champs de
maïs. Il se retourna et, ne voyant personne, il reprit son
souffle. Faisant le point sur sa situation, Frédéric
se mit à rire en se remémorant les retraités,
avec leurs fourches et autres armes incongrues, qui lui couraient
après. Soudain, un coup de feu retentit et des voix se
firent entendre. A quelques dizaines de mètres, Mac Game
aperçut les habitants brandissant cette fois des fusils.
Ça n'était plus de la rigolade. Ces têtes
grises étaient malades! Pourtant, Fred n'avait rien fait.
Il s'était contenté d'entrer dans ce qui lui
semblait être "une ville paisible". A la réflexion,
cette ville était tout de même assez étrange
mais, qu'est-ce qu'elle avait ... ou plutôt qu'elle n'avait
pas. Mais oui! Cette cité était dépourvue de
jeunes! Depuis qu'il était arrivé, Fred n'avait
croisé aucun jeune! Il se souvenait maintenant avoir
entendu parler d'une communauté de retraités qui
avaient créé leur propre cité car ils ne
supportaient pas les jeunes. Et lui, Frédéric Mac
Game, était entré dans cette bourgade de malheur!
- Il fallait rapidement trouver un terrier où se cacher
car ces sauvages n'allaient faire qu'une bouchée de lui. Le
jeune homme se rua à travers les tiges de maïs pour
arriver sur une petite route de campagne. Deux voitures roulaient
à vive allure, chacune d'un côté de la voie.
Comme au cours d'une battue, ces fous avaient coincé Fred.
Celui-ci ne savait plus où aller. Les véhicules
n'étaient plus qu'à 100, 70, 50 mètres; les
villageois à 4 rangées de maïs, 3,... Ils
allaient tous arriver sur ce malheureux, l'étrangler, le
découper, le brûler...
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- La peur au ventre, Frédéric tourna sur
lui-même, cherchant une sortie de secours, mais il se prit
les pattes dans une branche et s'étala de tout son long en
gémissant de colère. Sachant la partie finie, il se
recroquevilla, se tapit au sol. Ce petit lapin n'aurait jamais
dû sortir de son doux terrier; les chasseurs, plus
rusé, l'avaient rattrapé.
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- Abellia
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