mardi 24 avril 2001
 
Gouendoline à Mayotte 02
 

(lien vers l'Episode précédent)

Résumé de l'épisode n°1:

Je me suis retrouvée dans un camion avec 9213 et Hanka. On s'est débarrassés des ficelles et des cordes avec lesquelles ils nous avaient attachés. Nous sommes rentrés dans ma maison envahie de petites bêtes. J'ai allumé mon briquet et elles sont parties.
 
Suite:
Maintenant, Hanka nous a envoyé dans la jungle, Hanka a toujours des idées très bizarre. Je lui dis:
-Eh, Hanka, je ne vois pas pourquoi tu nous envoies dans la jungle?
-Ha bon!, on est dans la jungle, j'ai du me tromper de formule...
Il dit la bonne formule:
-Par le camembert dégoulinant de vers de terre, je veux être à l'envers, mais par tout le camembert du monde... je suis président de camembert couvert de vers! Je veux revenir au Srarahara sur terre!
CLAC! Il n'avait pas très bien dit le mot "Sahara" mais ça avait l'air de bien marcher. Je ne comprenais pas très bien ce que Hanka voulait dire dans ses formules. Je comprenais seulement un mot dans ses phrases "camembert". Il disait toujours ce mot dans ses phrases.
Comme par hasard, je regardai par terre pour refaire mon lacet et soudain je vis un serpent, mais ce n'était pas le serpent redoutable. C'était un boa.
Je dis:
-Hanka... je, le...heu...
Hanka ne s'était pas retourné, je criai:
-HANKA! J'AI UN SERPENT SUR LES PIEDS ET JE VAIS BIENTÔT... Bientôt... Bientôt... fngdksf.
 
Je m'étais endormie à cause du venin qu'il venait de m'injecter.
Hanka, lui, n'était pas vraiment le vrai Hanka. Les hommes bizarres avaient enlevé son cerveau et l'avaient remplacé par une puce d'ordinateur. Mais je ne comprenais pas pourquoi il arrivait à avancer, les ordinateurs n'avancent pas, ils fonctionnent...
J'ai appris ensuite qu'ils avaient même fait une puce spécialement pour lui.
Je me réveillai au même endroit que tout à l'heure. Mais, cette fois, sans Hanka avec moi. Je fis une longue marche pour arriver au pays des Abdémouna. J'étais la seule blanche de ce village, il n'y avait que des noirs. Je rencontrai une petite fille à peine plus grande que trois pommes. Oh, vous allez rigoler mais je ne l'avais même pas vu au début.
Elle me dit:
-Bonjour, BONJOUR!
Je lui dis:
-Oh, bonjour, je m'appelle Ciloée et toi comment tu t'appelles?
-Je m'appelle Tauca... me dit elle.
Elle me dit encore:
-Tu vas où? Moi je vais à Martirai.
-Moi aussi.
-Bon, ben, je veux bien t'accompagner, moi, si tu veux bien.
-D'accord.
 
Donc nous poursuivions notre route jusqu'à Martirai.
J'avais très soif et en plus, je n'avais pas pensé que j'aurai soif.
Je vis un hôpital, je dis à Tauca:
-Je peux aller dans cet hôpital boire quelque chose.
-Bien sûr, ma maman travaille dedans, si tu veux bien je vais te la présenter.
-Oh, bien sûr que je veux bien.
Nous rentrons dans l'hôpital boire de l'eau et en même temps je pris une gourde bien remplie d'eau fraîche.
Ensuite, Tauca m'a présenté sa mère, elle me dit:
-Bonjour, je m'appelle Ortencia et toi comment t'appelles tu?
-Je m'appelle Ciloée, ma mère est échographiste et mon père travaille à Mayenne, aux urgences.
Elle me répondit:
-Où se trouve Mayenne?
-Heu... c'est très loin d'ici, je ne saurais vous dire où c'est, Ortencia.
-Oh, ce n'est pas grave, je crois que j'ai de la famille là-bas, enfin je viens de m'en rappeler, alors je ne suis pas sur.
-Bon, il faut que je parte. Au revoir et à bientôt.
-Au revoir, dit elle.
 
Je repartis avec Tauca.
Elle me dit:
-Mais, que vas tu faire à Martirai?
Je lui répondis:
-Je vais chercher un ami qui pourra m'aider à retrouver le cerveau d'Hanka.
Elle me répondit:
-Qui est Hanco?
-Hanka, pas Hanco!
-Oui, enfin qui est Hanka?
-C'est mon ami lui aussi, il s'est fait enlever son cerveau. Et ça commence à m'inquiéter parce que moi je me suis faite mordre par un serpent. Et quand je me suis réveillée, il n'était plus avec moi.
-Ah bon, je croyais qu'il serait à côté de moi quand je me serais réveillée.
J'éclatai de rire, je ne pouvais plus m'arrêter.
Elle me cria dans les oreilles:
-TU VAS T'ARRÊTER TOUT DE SUITE!
J'avais le fou rire.
-J'EN EST VRAIMENT MARRE, JE VAIS APPELER LA POLICE.
Bien sûr, elle voulait rire quand elle parlait d'appeler la police, enfin... j'espère.
Elle me faisait tellement rire avec ses bêtises.
 
La nuit commençait à tomber, je dis à Tauca:
-Je suis très fatiguée, pas toi?
Elle me répondit:
-Pas du tout, pourquoi?
-Parce que moi je vais m'endormir sur place si on continue à marcher.
-Bon, alors, passons la nuit ici.
Elle n'était pas du tout fatiguée mais elle se coucha quand même.
Je lui dis:
-Pourquoi vas tu à Martirai toi aussi?
-Pour voir mon père, il est en prison depuis très longtemps. Il a volé un diamant, le plus cher du monde.
-Ah... je voulais juste savoir pourquoi.
Et on s'est endormies.
 
Le lendemain, dès que je me suis réveillée, j'ai regardé ma montre, ce que je ne fais jamais d'habitude. Il était 12h30. Je ne voyais pas Tauca, je criai:
-TAAAUUUCCCAAA! TAAAUUUCCCAAA!
-Quoi quoi quoi?!
Elle était en train de se laver dans le lac d'à côté.
-Oh, rien, rien...
Elle me répondit:
-Pffffff!
 
à suivre... (Juliette, 8 ans)

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